J’ai le syndrome de la bonne élève, je crois vous en avoir déjà parlé.
Et j’ai aussi le syndrome du FOMO.
Le FOMO (Fear of Missing Out), c’est le syndrome qui te donne l’impression que tu loupes tout ce qui est cool dehors, alors que t’es tranquille chez toi à mater Netflix.
Tu crois être comme moi ? Voici quelques signes révélateurs :
Tu dis souvent oui (même quand t’as envie de dire non)
Je suis Olivia Mahieu, experte de la communication des quinquas, journaliste, écrivaine de l’ombre.
J’aide les femmes à se révéler dans leur communication pour amplifier leur impact professionnel.
Moi, ça m’est arrivé plus d'une fois, le FOMO me suit depuis que je suis petite : j’ai souvent accepté une invitation alors que je n’avais pas très envie d’y aller. Mais comment dire non à ce qui peut être une super opportunité, une aventure incroyable ou un moment délicieux ?
Choisir entre son canapé et une soirée, c’est renoncer. Et renoncer, c’est mourir un peu. J’exagère !
Ce qui est certain; c’est que renoncer, c’est prendre le risque de louper quelque chose.
Et ça, c’est compliqué pour moi.
En entreprise à la machine à café, j’ai toujours préféré être celle qui racontait les histoires que celle qui disait “ah non mais c’est vrai ? J’aurais pas dit !”.
Je n’aime pas être au cœur de l’attention, j’aime être celle qui annonce les nouvelles. Bonnes c’est mieux, pas bonnes, je prends aussi. Etre la première sur le lieu du crime, c’est mon credo.
Il parait que dans une vie antérieure, j’étais exploratrice. Dans cette vie, j’aurais pu être journaliste ou communicante. Ah tiens, ce sont mes métiers ;)
Tu checkes ton téléphone toutes les deux minutes
Heureusement, j’ai dégagé toutes les notifications de mes réseaux sociaux. Et je peux tout à fait ne pas toucher à mon téléphone quand je suis bien entourée et occupée. Mais j’avoue que seule, le FOMO me rattrape à grands pas. Les réseaux sociaux sont le terrain de jeu favori de la peur de manquer. Avec l’infobésité induite par les plateformes, on loupe toujours quelque chose ! C’est le fonctionnement même des plateformes.
Instagram est le bras armé du FOMO. On a toujours l’impression que les autres ont une vie plus fun, plus réussie, qu’ils font plus de chose que nous, profitent davantage de la vie …
Comme je connais très bien les réseaux sociaux, je sais qu’on y montre ce qu’on veut et que tout le monde fini par subir galères sur galères. Elsa Wolinski disait ce matin, “la vie c’est du caca avec des arcs en ciel.” C’est le cas pour tout le monde. Cela me permet d’arriver à prendre - un peu - de recul et à ne pas être totalement addicte.
Le réflexe de toujours prendre son smartphone pour être là quand LA BIG INFO du jour va tomber - même quand elle ne tombe pas - c'est du stress pur et simple qui amplifie l’anxiété et ne rend pas service.
Et à bien y réfléchir, qui a déjà reçu une info essentielle depuis Instagram ??
T’as l’impression de louper tout le temps quelque chose
Les années qui passent apportent à la fois beaucoup de sagesse mais aussi beaucoup de réflexe d’urgence. Le temps est compté … alors cette tendance à considérer que "les autres" vivent des expériences bien plus excitantes que moi ne disparait pas totalement avec l’âge. Je ne me compare jamais mais je connais cette petite piqure dans le cœur quand d’autres sortent LA bonne idée, LE bon projet, LA belle histoire.
En tant que Gémeaux, je papillonne, je virevolte d’une envie à l’autre, d’une amitié à l’autre, d’une personnalité à l’autre, je suis la reine de la com’ … J’aimerais vraiment avoir le don d’être partout à la fois.
Dans mon lit avec un roman et en soirée avec des copines ou en afterwork avec des entrepreneuses, ou au cinéma ou au restaurant avec mon amoureux. Arghhhhhh !
Alors, on fait quoi pour s’en sortir ?
La solution, elle est simple : il faut lâcher prise. Je sais très bien le faire lors de massages, de voyages chamaniques ou de soins énergétiques. Dans la vie quotidienne, c’est plus difficile. Surtout dans ce moment où je suis focus sur mon activité professionnelle mais étonnamment aussi, très perméable à ce que les autres produisent. Alors je tente de déployer mon JOMO (Joy of Missing Out), pour gagner en liberté d’esprit.
Je n’y parviens pas tous les jours… Encore un truc à travailler.
Et toi, es-tu prête à dire bye-bye au FOMO ?